J'ai passé le concours interne EN3S : témoignage

Maxime Pauwels, Directeur Prestation allocataire - Relation de service à la CAF des Yvelines

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Qui êtes-vous ?

Je suis Maxime Pauwels, j’ai 39 ans et j’ai démarré mon parcours professionnel dans le privé, dans la communication et le marketing. D’abord dans la grande distribution où j’ai été chef de projet et où je gérais de grandes opérations commerciales et des ouvertures de magasins, puis je suis ensuite parti en agence conseil en communication. J’ai fait plusieurs agences à différents postes : gestion de projet, chef de projet, directeur de clientèle puis du planning stratégique. Après ces expériences, je me suis rendu compte qu’il me manquait quelque chose : je souhaitais donner du sens à mon activité, avoir une utilité sociale, me rapprocher de l’intérêt général. C’est ainsi que j’ai postulé à la Cnaf sur un poste de responsable numérique. J’ai adoré ce que j’y ai fait : j’ai été particulièrement surpris, en intégrant la Cnaf, par la diversité et le nombre de sujets traités, le tout dans une atmosphère très dynamique. 

Qu’est-ce qui vous a poussé à sauter le pas et à vous inscrire au concours ?

Après 5 années à mon poste à la Cnaf, j’ai réalisé que si je voulais évoluer, il fallait que je trouve une solution : soit poursuivre dans le champ de l’expertise numérique, soit me diversifier et m’ouvrir à des fonctions plus généralistes. C’est ce second choix que j’ai fait puisque l’EN3S me permettait, ensuite de viser des postes de direction très divers en termes de sujets et de missions : RH, Affaires financières, etc. Et puis, je désirais vraiment faire carrière au sein de la Sécurité sociale et que mon parcours s’y inscrive dans la durée. Mon ancienne directrice à la Cnaf, Cécile Chaudier, m’a d’abord parlé du concours puis m’a encouragé à sauter le pas. Je pense qu’aujourd’hui, les ADD et les directeurs ont un véritable rôle à jouer, aussi bien dans la promotion du concours que dans la détection des potentiels au sein de leur équipe.

J’ai donc passé le concours EN3S en interne en 2022, je suis entré à l’école en janvier 2023 et j’occupe actuellement le poste de directeur Prestation allocataire-Relation de service depuis ma sortie d’école à la CAF des Yvelines.

Comment vous êtes-vous organisé pendant cette période de concours et de formation ?

Alors là, effectivement, cette organisation, c’est quelque chose ! D’abord, professionnellement, ça a commencé avec la Prépa : on est détaché une semaine par mois, donc c’est 3 semaines en poste et une semaine en prépa mais à cela, il faut ajouter le travail personnel. L’équilibre vie professionnelle, vie personnelle est difficile à assurer durant cette période.

Au moment de la prépa, je n’avais qu’un enfant en bas âge. Le soutien de l’entourage est absolument indispensable : de son conjoint notamment. D’autant qu’une fois le concours réussi, je ne suis rentré que tous les week-ends pendant 18 mois et mon second enfant est né pendant ma scolarité. La scolarité demande des efforts importants pour l’entourage proche d’autant plus avec des enfants en bas âge, c’est un défi familial important qui nécessite un accord partagé avec son conjoint. 

Avant de passer ce concours, aviez-vous des craintes particulières ?

Ma principale crainte était la gestion vie pro/vie perso. En revanche, la mobilité géographique n’était pas tant un problème que ça pour moi car, étant en région Ile de France, les possibilités étaient nombreuses. Après, j’ai appréhendé le changement de métier mais la formation m’a apporté les outils et les ressources nécessaires pour réussir la transition. Concrètement, je manageais une équipe de cadres experts à la Cnaf et j’ai, aujourd’hui, 220 personnes à manager dont une partie importante sur le cœur de métier de la caisse : le traitement des prestations allocataires.

A tous points de vue, qu’est-ce que ce concours vous a apporté ?

Déjà, ce concours m’a permis de faire des rencontres professionnelles : mes collègues de formation, et ça, ça créé des liens et un réseau. Ensuite, je dirais que ce concours m’a apporté une expertise managériale et de la confiance en moi. Car la scolarité comporte beaucoup de cas pratiques et de mises en situation qui sont très formateurs.

Que diriez-vous à un collaborateur qui se questionne à propos du Concours, de la formation etc. ?

Je lui dirais que c’est réalisable ! Exigeant mais réalisable. Il faut acquérir de nombreuses connaissances, être en capacité de rédiger des dissertations, des synthèses, maîtriser des compétences mais la prépa est justement là pour ça et celle-ci nous donne toutes les clés pour y arriver. Ne pas hésiter également à en parler à sa direction pour être conseillé, orienté et, au besoin, aidé.
Et je pense que cela vaut vraiment le coup parce que ce concours ouvre des portes, une vraie diversité de métiers et de branches. Enfin, j’insisterais sur un point : la clé du succès, c’est le travail de manière régulière et non le bachotage de dernière minute. Pour moi, je le répète, mais ce concours est exigeant mais tout à fait accessible si on s’en donne les moyens.

Une anecdote ou un dernier mot que vous souhaiteriez nous partager ? 

A tous les agents qui s’interrogent sur leur capacité à passer le concours EN3S ou leurs chances de réussite, je vous invite sincèrement à vous lancer dans l’aventure car les opportunités de carrière offertes à la suite du concours sont nombreuses et variées. L’Institution a besoin des talents issus des différentes Branches pour relever les nombreux défis à venir et assurer la soutenabilité et la pérennité de la Sécurité sociale dans les années à venir.